CEPRID

L’OTAN A PROXIMITE DE LA RUSSIE, VIENT EN AMERIQUE LATINE EN TANT QUE PARTENAIRE DE LA COLOMBIE

samedi 20 mai 2017 par CEPRID

Mercredi 22 Février 2017 par CEPRID

Cet article émanant du « tribubnal de la paix en equateur » met en garde l’Amérique latine contre les tentatives d’implantation de l’oTAN. Et pour cela il dresse un panorama tout à fait complet de son rôle actuel en Europe. Il nous semble utile de lire les enjeux de la présidentielle française à travers ce rôle de direction du continent européen par les intérêts de Etats-UNis, plus d’armes, plus de dépenses militaires et une menace accrue y compris nucléaire. La manière dont on tente de nous vendre le « candidat Macron » est-elle étrangère à cette volonté hégémonique des Etats-Unis qui ne peut se maintenir que par la menace toujours plus forte d’une guerre dont les populations européennes feront les frais, dans leur budget mais aussi dans les risques d’un continent mis à feu et à sang. S’il existe un pacte qui devait être signé entre les forces de gauche et du monde du travail, la défense de la paix, la sortie de l’oTAN devrait en être un des points fondamentaux tant au niveau du budget qu’à celui des dangers. Un tel pacte nécessite également un renforcement des forces de paix, l’engagement citoyen dans ce domaine. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Le 4 Avril, 1949, a été créé à Washington,le Traité de l’Atlantique Nord ou l’Alliance Arlantique. Cet instrument a été fondé par douze pays : USA, Canada, Royaume-Uni, France, Italie, Norvège, Danemark, Islande, Belgique, Pays-Bas, le Luxembourg et le Portugal. En 1952, la Turquie et la Grèce ont rallié le Pacte, la République fédérale d’Allemagne en 1955 et l’Espagne après la mort de Franco. L’OTAN (OTAN, pour son sigle en anglais) est une puissance militaire sans précédent, connue dans le monde entier pour son caractère agressif militaire et pour être le fer de lance de l’empire yankee, avec ses partenaires européens, a décidé de construire une clôture autour de la Russie le long de ses frontières avec les pays d’Europe de l’Est.

L’OTAN, depuis sa création a été et est un traité militaire pour faire face à l’Union soviétique et « stopper l’avancée du communisme » et actuellement avec l’intention d’affronter la Fédération de Russie

« En 1950, après le déclenchement de la guerre de Corée s’est créé une structure militaire permanente, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Bien que nez recouvrant pas exactement la même réalité , l’Alliance atlantique et l’OTAN sont utilisés comme des termes synonymes.

Le Conseil suprême est l’organe suprême de la direction politique de l’Alliance. Il a un secrétaire général, porte-parole de l’Alliance, qui a toujours été un Européen. L’Espagnol Javier Solana a exercé cette fonction de 1995 à 1999. Les nord Américains se sont toujours réservé les charges militaires, essentiellement le SACEUR (Supreme Allied Commander en Europe).

Pendant la guerre froide et dans le cadre de l’OTAN, les Etats-Unis ont maintenu une présence militaire importante en Europe.

Pour répondre à l’OTAN, l’Union soviétique et les pays d’Europe orientale ont créé le Pacte de Varsovie qui a été dissous après la désintégration de l’URSS. En 1999, trois anciens membres du Pacte de Varsovie, la Pologne, la République tchèque et la Hongrie ont rejoint l’OTAN et plus tard sont entrés dans le Pacte en 2004, la Roumanie, la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Slovénie.

L’OTAN, après la fin de la guerre froide et la dissolution du Pacte de Varsovie ne s’est pas désintègre. Au contraire, il a été renforcé et a coopéré aux guerres d’agression et d’intervention menées par les Etats-Unis et ses partenaires européens pour détruire la Yougoslavie et en Avril 2003, l’OTAN a accepté de diriger l’assistance à la sécurité de la Force internationale d’assistance en Afghanistan -International Security Force- (ISAF9 ;.c’est-à-dire qu’il a servi les intérêts militaires et géopolitiques en Afghanistan et en Irak plus tard,sournoisement et indire ctement. il est devenu aujourd’hui une menace pour la stabilité du Moyen-Orient déjà ébranlé par les forces militaires des États Unis, ses partenaires européens et arabes comme l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes Unis et le Qatar.

L’analyste Pablo Jofre Leal a déclaré que sous l’argument qui fait de la Russie un défi sans précédent à l’Est, l’oTAN lors du sommet de Varsovie a donné un nouvel élan à ses objectifs d’expansion et de siège contre Moscou.

Sans aucun doute, le but est défini depuis Washington, qui gère selon son seul caprice le travail de l’Organisation militaire occidentale, qui inclut 22 des 28 pays de l’Union européenne (UE), à laquelle s’ajoute la Turquie comme un fer de lance lance dans le Moyen-Orient. Seule la Turquie a pris des mesures positives pour se rapprocher de la Russie et peut-être de délégitimer l’OTAN qui a une base militaire puissante dans ce pays, une situation qui pour Erdogan résulte du malaise après l’echec du coup d’Etat qui, selon le gouvernement, a été gérée depuis la Base de l’OTAN.

L’OTAN sous l’égide de Washington a défini sa stratégie, dont l’objectif fondamental, est la lutte contre la Russie. L’organisation militaire a été obligée d’approuver un document composé de 139 points dont le fondement principal est basé sur de fausses déclarations et plus proche de la fiction que du sérieux d’une argumentation pour justifier des pressions accrues contre la Fédération de Russie . Le chef nazi Joseph Goebbels soutenait dans le cadre de la machine de propagande nazie « mentez, mentez, mentez il en restera toujours quelque chose. Plus gros est le mensonge plus de gens vont le croire » et ceci, le document de Varsovie l’ exprime dans toutes ses dimensions, a dit Jofre Leal et il ajoute :

En effet, le Sommet de Varsovie dénonce Poutine et sa « politique de guerre » avec l’objectif clair de faire augmenter les dépenses de défense par les gouvernements qui font partie de l’OTAN. Ce document, signé par le Secrétaire général de l’OTAN, M. Jens Stoltenberg, le Président du Conseil européen, Donald Tusk et le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker a attribué à Poutine « les actes agressifs d’exécution, de déstabilisation de l’Ukraine, en violant les droits de l’homme en Crimée, en provoquant les pays de l’OTAN riverains de la Baltique et de la mer noire et ldu levant en Méditerranée avec son soutien au gouvernement syrien. Tout ce qu’il fait est la preuve de sa volonté d’atteindre des objectifs politiques par la menace et l’utilisation de la force et d’une rhétorique nucléaire agressive » De tels arguments pour un lecteur non averti sert à lajustification des décisions de l’OTAN face à un ennemi « effrayant ». Cependant, chacun de ces points, non seulement représente une invention flagrante, mais ce sont les États-Unis, ses partenaires de l’Alliance et les forces ultranationalistes en Ukraine qui ont déstabilisé ce pays. Ils ont encerclé la Russie et des forces militaires hostiles ont été responsables, en collaboration avec les gouvernements d’Israël,de l’Arabie saoudite et des monarchies du Golfe Persique de la déstabilisation et la fragmentation de la Syrie et de l’Irak. Dans ce contexte, la Russie, ainsi que la République islamique d’Iran, le gouvernement de Damas et le mouvement du Hezbollah ont été les seulsà faire face à des gangs terroristes takfiri avec des résultats visibles et qui ont empêché la destruction totale du pays levantin.

Le dit document de l’OTAN, – avec un intense lobbying politique mené par Washington avec le soutien de la France, l’Allemagne et l’Angleterre – a conduit ces gouvernements, ainsi que l’Italie et l’Espagne, entre autres, a déclarer que l’OTAN devrait répondre à cette menace russe sous des concepts hérités de la guerre froide : dissuasion avec l’obligation de renforcer le déploiement d’armes nucléaires dans les pays membres de l’OTAN, tout en renforçant réaliser ce domaine de l’organisation de l’Atlantique Nord. prouvant ainsi ce que Moscou a toujours dénoncé : le déploiement militaire des forces de l’OTAN à ses frontières avec l’intention de provoquer une réaction qui déclencherait un conflit aux proportions incalculables. Dans l’un des 139 points du document de l’Alliance, il est indiqué que « pour répondre à ces menaces – les russes – y compris celles en provenance du Sud – qui se réfèrent à la Libye et la Syrie – L’OTAN doit renforcer ses capacités et le déploiement des forces en exigeant des investissements adéquats » plus de dépenses militaires pour atteindre des taux d’environ 2% dans chaque pays de l’Organisation militaire. Cela implique l’augmentation des investissements dans l’achat d’armes, principalement à l’industrie militaire américaine. Plus avions, plus de navires de guerre, plus d’hélicoptères, de systèmes de missiles, sous-marins, plus de troupes au sol, plus de bases militaires autour de la Russie. Dans ce contexte, la question logique qui se pose est qui déploie des actes agressifs, qui tente de déstabiliser les pays qui ne sont pas des inconditionnels ? Qui génère des activités militaires provocatrices dans la Baltique, la mer Noire, dans la Méditerranée ? Qui balkanise les pays du Maghreb et du Moyen-Orient ? Qui veut atteindre ses objectifs politiques par la menace et l’utilisation de la force et de la rhétorique agressive nucléaire ?

un nouveau gouvernement a émergé en Angleterre, après le départ de David Cameron qui permet de montrer une réponse aux questions ci-dessus. Le nouveau Premier ministre, conservateur Theresa May, qui pour justifier le feu vert donné au renouvellement de la flotte de sous-marins et Trident avec missile nucléaire des forces armées britanniques, a déclaré au Parlement britannique que « la menace des nations comme la Russie et la Corée Nord reste très réelle », en exhortant les britanniques à soutenir le projet de modernisation des armes nucléaires au Royaume-Uni, qui a finalement été approuvé par 355 voix pour et 116 contre par les parlementaires. May suit ainsi la politique claire de son prédécesseur qui continue à considérer la Russie comme le rival à abattre au plan international .

FACTEUR UKRAINIEN

Ainsi, avec cet acte de belligérance de la part de l’OTAN, démasquant tous les subterfuges, il s’agit de la consolidation de ce qui a eu son point de départ en Avril 2014, lorsque les États-Unis et les pays de l’Union européenne, tant au niveau politique qu’à travers le traité de l’Atlantique Nord Organisation – OTAN – en utilisant comme prétexte la situation résultant du conflit dans le sud-ukrainien, ont commencé à réaliser ce qui a été déclaré explicitement deux ans après : Washington et ses alliés de l’OTAN se sont embourbés dans une confrontation stratégique à long terme avec la Fédération de Russie.

Rappelons que en Février 2014, les forces ultranationalistes ukrainiens regroupées avec les mouvements pa,neuropéens , contrairement à la décision de développer des efforts de coopération concrètes avec la Russie, a renversé l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, après une série de mobilisation sociale, largement soutenus par les médias occidentaux. L’euromaïdan, comme l’appelait les moyens de communication occidentaux a consacré le succès des efforts déployés par les États-Unis par des organisations gouvernementales étasuniennes , des institutions telles que l’USAID, ainsi que des personnalités politiques comme l’ancien secrétaire adjoint pour les affaires européennes, Victoria Nuland, qui a défini un programme de travail – depuis la lointaine année 1991 – d’établir une politique d’encerclement contre la Russie et en particulier dans la dernière décennie contre les gouvernements de Vladimir Poutine, considéré comme un ennemi à craindre et qu’il fallait impérativement écraser, pour une partie des analystes stratégiques de la Maison blanche et du Pentagone .

Le nom de Victoria Nuland et son travail représentent le type de travail que Washington peut exécuter à l’encontre des pays qui sont sur le radar de ses ennemis. Cette diplomate néoconservatrice , ancien conseiller de la politique étrangère du vice-président Dick Cheney, ancien ambassadeur à l’OTAN a joué son rôle de faucon avec soin, dévouement et efficacité, au cours du premier mandat présidentiel de Barack Obama, l’ancienne secrétaire d’Etat et candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton l’a nommée son porte-parole du département d’Etat. En 2013, l’actuel secrétaire d’Etat John Kerry l’a mise en charge des affaires européennes à partir de ce poste, elle a dirigé les opérations de déstabilisation contre le gouvernement de Ianoukovitch, sa chute et a mené le travail d’encerclement de la Fédération de Russie.

Mme Nuland, dans des déclarations faites à la chaîne de nouvelles du réseau américain CNN, après la chute de M. Ianoukovitch a reconnu la participation de son gouvernement dans le processus de déstabilisation de l’Ukraine « Les États-Unis ont investi environ 5.000 millions de dollars en Ukraine depuis 1991, depuis qu’elle est devenue un Etat indépendant après la désintégration de l’Union soviétique. Cet argent a été dépensé pour soutenir les aspirations du peuple ukrainien, qui veulent avoir un gouvernement fort et démocratique qui représente leurs intérêts »

Washington, avec Nuland, avec l’OTAN, avec ses partenaires de l’UE, avec Petro Porochenko, entre autres, est déterminé à provoquer Moscou,à consolider un bloc de pays qui soutiennent l’intensification des sanctions contre le gouvernement de Poutine, pour les amplifier et essayer d’étouffer l’économie russe.Pour soutenir militairement le régime politique et économique de Kiev, utilisé comme un fer de lance de la politique d’agression, qui jouit de tout le pouvoir économiqu, tout son potentiel militaire et celui de l’OTAN en utilisant un vieux refrain familier en ce qui concerne la responsabilité de Moscou dans le conflit régional du Dombas , en dissimulat délibérément que ça a étél’administration Obama avec la complicité du Congrès qui a orchestré le coup d’Etat qui a renversé un gouvernement légalement élu, pour élargissement de l’OTAN, ce qui a obligé l’ours russe montrer ses dents parce que le Sud-ukrainien est considéré par Moscou comme la ligne rouge en matière de défense.

Retour en Juillet en 2015, nous avions alors indiqué que les États-Unis et les faucons de ce pays veulent aller vers une guerre contre la Russie « le parti de la guerre aux États-Unis, qui comprend principalement des républicains, mais aussi démocrates, des représentants du gouvernement, des médias , les membres du complexe militaro-industriel, exercent une pression sans relâche pour déclancher un conflit avec Moscou en prenant comme excuse la crise en Ukraine « . Dans ce contexte, Moscou estime que l’administration et les dirigeants des États-Unis d’opinion belliqueuse – à la fois dans l’arène politique comme celle militaire – utilisent efficacement la crise en Ukraine comme une excuse pour faire concrétiser leur hypothèses sur l’élargissement de leur présence militaire dans la région. Dans ce travail, clairement provocateur contre la Russie et par extension contre les pays qui ne sont pas des alliés de l’alliance de l’Atlantique Nord, la décision d’élargir l’OTAN vers l’est il s’agit du respect des accords établis non seulement à Varsovie 2016, mais dans le sommet de l’OTAN dans la ville galloise de Newport en Septembre 2014.

A Newport ont été fixées les lignes stratégiques, qui deux ans après ont permis de fixer les chiffres des dépenses militaires. Des lignes stratégiques sur le long terme pour contenir ce que Washington et ses alliés considèrent comme les ennemis du XXIe siècle : la Russie, mais aussi la Chine, dont il s’agit de contenir le développement politique, militaire et économique de ces deux pays, de manière à empêcher que ces géants puissent rivaliser avec les Etats-Unis et ses alliés. Dans le cas particulier de la Chine, Washington a été responsable de l’exacerbation des tensions dans la région de la mer de Chine du Sud, en particulier avec le Japon et impliquant l’Australie et la Corée du Sud grâce à des contrats dits de partenariat.

En 2016, la décision Newport se révèle dans toute sa dimension militaire avec le Sommet de Varsovie : plus d’argent pour les armes, plus de processus d’encerclement contre la Russie, des opérations militaires les plus provocatrices et l’intensification de la guerre d’agression visant à maintenir une hégémonie que nul ne peut défendre sans que cela se traduise par une guerre mondiale. La Syrie, l’Irak, la Libye, le Yémen, Bahreïn, font partie de ce scénario global où l’avenir de l’humanité est en jeu. Il est temps pour les peuples du monde de se soulever contre cette notion et en pratique comprenne l’enjeu des relations internationales, dit Pablo Jofre Leal.

En outre, les attaques contre la Russie et les intentions belliqueuses de l’OTAN se heurte à la puissance militaire russe, et pourrait aussi finir par affronter la Chine qui a proposé à la Russie une alliance militaire contre l’OTAN : Quelle est la réponse de Moscou ? La Chine a proposé à la Russie de créer une alliance contre l’OTAN pour mettre fin « aux ambitions impérialistes de l’Occident ». Cette alliance est déjà une réalité.

Le Président de la Chine, Xi Jinping, a déclaré : « Actuellement, nous assistons à des actions agressives des États-Unis à la fois en Chine et en Russie. Je pense que la Russie et la Chine peuvent créer une alliance face à laquelle l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) sera faible. » Le chef de l’Etat chinois a également été convaincu que la coalition militaire devrait « mettre un terme aux ambitions impérialistes de l’Occident » dans le monde entier. Une confrontation ouverte entre l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et la Russie est une question de temps selon Steven Kelley, ancien agent de la Central Intelligence Agency (CIA).

Dans cette ligne, Xi prédit la débâcle de l’Union européenne (UE), ainsi que l’économie des États-Unis, des faits qui « se termineront par une nouvelle réorganisation du monde. » « Le monde est sur le point de connaître un changement radical. Au cours des dix prochaines années, nous pouvons nous attendre un nouvel ordre mondial dans lequel le facteur clé sera l’alliance russo-chinoise « , at-il dit.

Sans aucun doute, la Russie rend nerveuse l’OTAN. En ce sens, Colas Xavier raconte l’histoire suivante : après les premiers vols dans l’espace, les États-Unis voulions concevoir un stylo qui permettrait d’écrire dans un milieu d’apesanteur : les Soviétiques ont simplement utilisé des crayons s.

Moscou n’a pas perdu cette ingéniosité rudimentaire, et elle a créé pendant quelques heures l’alarme et la discorde organisant une promenade à travers la Méditerranée pour un mort-vivant : le vieux porte-avions Admiral Kuznetsov .Flotte avec turbines en vrac et mieux préparé que tout autre pour le type de combat air-sol qu’exige la Syrie, le navire n’a pas eu à tirer un coup pour que la Russie montre un autre lieu d’où elle pourrait chatouiller l’OTAN : la riposte à sa périphérie.

L’OTAN tente de se réorganiser face à une Russie plus imposante dit Steven Erlanger. Il ajoute que l’OTAN cherche à renforcer sa capacité de dissuasion contre une Russie forte de son retour au premier plan de la politique internationale, l’alliance fait face à une longue liste de difficultés.

La première est de trouver un pays qui dirigerait la dernière des quatre unités militaires qui seront déployés en Pologne et dans les trois pays baltes. Toutefois, selon les analystes, cela est le moindre de ses problèmes. Les points de friction sur la sécurité, aujourd’hui, sont tous ceux qui existent depuis la fin de la guerre froide. La crise de l’immigration a tendu les relations entre les pays européens, la nervosité s’est intensifiée avec l’offensive militaire russe en Crimée et à l’ est de l’Ukraine. Et les bombardements russes en Syrie montrent que l’activité de Moscou augmente rapidement. La Russie a même parlé ouvertement de l’utilité des armes nucléaires stratégiques.

En dépit des menaces croissantes, de nombreux pays européens continuent de résister à ce que soient prises des mesures importantes pour renforcer l’OTAN . Beaucoup sont encore réticents à augmenter les dépenses militaires en dépit des engagements pris dans le passé. Certains, comme l’Italie, en sont à les couper. La France est en train de retourner à son scepticisme habituel à propos de l’alliance, qu’elle considère comme un instrument de la politique américaine et une violation de sa souveraineté.

Et pour ne pas mentionner les déclarations du président américain, Donald Trump, qui a décrit l’OTAN comme « dépassé ». Il a déclaré que ses membres sont en trai d’ »escroquer » son pays et, en fait, cela ne l’inquiéterait pas que cette coalition ait éclaté. Ces mots reflètent le rejet croissant aux États-Unis à assumer une responsabilité disproportionnée dans le domaine militaire et financier de l’OTAN.

La préoccupation actuelle et un élément important de ce que le Secrétaire général Jens Stoltenberg a appelé « la plus grande défense collective depuis la fin de l’appui de la guerre froide » est la décision de mettre quatre bataillons de combat avec jusqu’à 1.000 soldats chacun dans les pays limitrophes de la Russie.

Bien que le Royaume-Uni, l’Allemagne et les États-Unis aient accepté de diriger chacun un bataillon qui sera composé de soldats d’autres Etats membres de l’OTAN pour maintenir l’idée des forces multinationales. de grands pays tels que l’Italie et la France ont refusé. L’Italie a réduit les dépenses militaires, après s’être engagé à les augmenter il y a deux ans au Pays de Galles. Ses dirigeants disent qu’ils participent déjà à une force alliée de réaction rapide récemment élargie.

Ces déploiements sont importants parce que les bataillons de combat ne sont pas conçus pour être simples forces d’autodéfense sur le terrain, mais sont assez grandes et ont les équipêments nécessaires pour causer des dommages réels à toute force d’invasion. Ensuite, ils peuvent recevoir des renforts de la force de réaction rapide améliorée .

La Pologne demande que certains de ces équipements soit positionnée à l’avance sur son territoire ; Cependant, pour le moment, la plupart vont aller en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, où il y a des installations de stockage et de transport datant de la guerre froide. En fait, c’est seulement maintenant, que l’OTAN prend au sérieux l’inspection des infrastructures (ponts, routes et chemins de fer) des Etats qui sont ses derniers partenaires en Europe centrale et orientale, déjà parce que l’organisation n’a pas essyé dele faire avant pour planifier la façon de les soutenir rapidement en cas d’une invasion russe. Trouver des troupes capables d’agir préventivement en Europe actuellement nécessite de gros investissements pour construire des entrepôts et de nouvelles infrastructures.

la Pologne, en voulant envoyer un message à Moscou, a réussi à être le premier à placer un mécanisme de défense contre les missiles balistiques, qui coïncide avec le début des opérations d’un autre en Roumanie. Alors que Stoltenberg et Washington insistent sur le fait que ces défenses antimissiles n’ont pas comme objectifs les missiles intercontinentaux de la Russie, Moscou n’est pas convaincue.

L’OTAN cherche à assurer à ses membresles plus vulnérables -les pays baltes, la Pologne et même d’autres pays du sud, comme la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie dans la mer Noire- que l’alliance tente de remplir sa promesse de défense collective. La défense antimissile fait partie de cette réponse, ainsi que des manœuvres navales dans la mer Noire et des vols de reconnaissance.

Comme le dit Stoltenberg, l’impact de la politique russe a finalement fait pression sur les membres européens de l’OTAN pour qu’au moins ils surmontent le rejet exprimé depuis décennies à investir dans l’armée. Ses prévisions pour cette année sont que tous les alliés européens augmenteront leurs dépenses militaires (ce que Washington leur a demandé), même si la plupart n’apporte pas le 2 pour cent du PIB, indiqué par le standard de l’OTAN Seize des 28 Etats membres ont augmenté leurs dépenses militaires en termes réels, seule l’Italie, la Bulgarie et la Croatie envisagenrt encore des coupes, mais insistent sur le fait qu’elles sont temporaires.

Une analyse du journaliste de Reuters Loren Thompson, dans laquelle il affirme que dans le cas d’une confrontation éventuelle entre la Russie et l’OTAN, le bloc ne serait pas en mesure de fournir une réponse rapide et coordonnée a été publié. Il fait valoir que la Russie n’a pas que des avantages géopolitiques, mais aussi les armes les plus modernes et les compétences tactiques.

« La plus grande préoccupation du Pentagone est que la Russie pourrait attaquer les trois petits Etats baltes : l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie et les autres membres de l’ Alliance seraient obligés de les défendre », écrit le spécialiste Loren Thompson, en notant que, selon le estimations internes de la défense aux États-Unis , les Russes auraient 2-3 jours devant eux avant que l’OTAN puisse « organiser une réponse cohérente. »

« Cependant, une éventuelle guerre en Europe est devenue une préoccupation prioritaire, ce qui signifierait une guerre terrestre, dont le plus grand fardeau retomberait sur l’armée américaine », a déclaré Thompson. « Dans certaines circonstances, Poutine pourrait vaincre le forces de l’OTAN et perturber l’ordre politique fragile en Europe, écrit l’auteur de l’article, en offrant une série de scénarios de possibles accidents.

Les avantages de la Russie

La Russie historiquement effectue souvent des opérations au sol, et, selon l’auteur de l’article, a un énorme avantage géopolitique dans un éventuel conflit. L’auteur met en évidence la puissance de la force aérienne russe, mettant l’accent sur le professionnalisme de l’armée russe. En outre, Moscou « a à sa disposition un certain nombre d’armes classiques avancées, » a-t-il ajouté.

En outre, Thompson fait remarquer que certains représentants de l’armée américaine Ils croient que les domaines dans lesquels la Russie probablement surpassé son pays sont:les roquettes à longue portée, la lutte contre l’utilisation des médias électroniques, la cyber-guerre, et la guerre hybride. En outre, les armes antichars russes sont également considérés comme une menace sérieuse pour US des véhicules blindés.

OTAN COOPERATION Colombia-, UNE MENACE POUR LE PROCESSUS DE PAIX

Le 23 Décembre dernier, le Président de la Colombie, Juan Manuel Santos, Prix Nobel de la Paix, a opéré un tournant belliciste en annonçant que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a convenu d’élargir la coopération sur les questions relatives à la lutte contre la criminalité organisée .

A cette nouvelle, les porte-parole de l’opposition et les leaders sociaux ont déclaré que ce fait met en péril les progrès après la signature de l’accord de paix entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC-EP) et le gouvernement.

En 2013, l’ancien ministre du défenseur colombien Juan Carlos Pinzon a déclaré que l’accord de coopération et d’échange d’informations avec l’OTAN permettrait la Colombie ont accès aux meilleures pratiques et normes professionnelles de l’organisation dans les domaines de l’intégrité et de la transparence, opérations humanitaires et de maintien de la paix, entre autres sujets.

A ce moment il a été critiqué par les gouvernements progressistes de la région parce que cal a été répertorié comme la première étape pour que le pays andin devienne un membre à part entière de l’organisme et pourrait devenir une menace pour la région.

Le 6 Juin 2013, le Président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a signé à Bruxelles (Belgique) avec l’OTAN un accord pour échanger des informations et de sécurité, le premier protocole de cette nature que l’Alliance a signé avec un pays d’Amérique latine.

L’accord a été préparé par l’ancien ministre de la Défense de la Colombie, Juan Carlos Pinzon, et le commandant des forces alliées, le général Philip Breedlove américain qui a parlé à l’époque sur la coopération sur les questions de sécurité.

A cette époque, Pinzon et Breedlove ont discuté des questions liées à la construction de l’intégrité et de la transparence sur les questions de sécurité, ainsi que le renforcement de la coopération entre les forces armées de Colombie avec cette organisation et de l’expérience multilatérale des pays d’Amérique latine peuvent offrir dans le lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue.

En Juin 2015, la Chambre plénière de la Cour constitutionnelle de Colombie a déclaré inconstitutionnelle la loi qui fait référence à l’accord conclu entre ce pays et l’OTAN.

Dans l’appel, elle a indiqué que la catégorie « informations classifiées » pourrait être des renseignements personnels et, en particulier des données personnelles sensibles, alors qu’il n’est certainement pas prévu dans les moyens pour l’accord pour une telle information soit connue par son propriétaire, alors que l’obligation de conserver la réserve face à des tiers, autres que les parties, est tout à fait claire.

De même, le Ministère public a dit que si l’échange se réfère à l’information publique, l’accord est contraire à la Constitution dans son intégralité, car il serait contraire aux droits énoncés dans la Constitution et la Convention américaine relative aux droits de l’homme.

L’OTAN a été créée en 1949 aux Etats-Unis afin de limiter l’influence de l’Union soviétique en Europe. Bien que parmi ses objectifs fondamentaux il y ait de contribuer à la prévention des conflits, il est critiqué pour des opérations offensives , y compris ceux qui violent la Charte des Nations Unies.

Pour le journaliste et analyste colombien, Jon Restpo, la création de l’OTAN fut un facteur de persuasion et d’agression militaire américaine dans le monde.

Pero ese acuerdo, también es una amenaza real a la paz y estabilidad en América Latina y el Caribe, declarada zona de paz por la III Cumbre de la CELAC reunida en La Habana.

Cette organisation a été critiqué pour ses actions militaires. En ce sens, ses opérations en Libye en 2011 ont été condamnés par l’Unesco, le Premier ministre britannique William Hague, le ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé et le président du Venezuela Nicolas Maduro, entre autres.

En outre, de nombreuses fois l’Alliance a été critiqué par la Russie pour sa manière d’ « affronter » les crises et les problèmes d’aujourd’hui, tels que les guerres au Mali et en Syrie, le printemps arabe et le programme nucléaire iranien.

Le 23 Décembre passé, le Président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a annoncé que le Traité de l’Atlantique Nord Organisation (OTAN) ont convenu d’élargir la coopération sur les questions relatives à la lutte contre la criminalité organisée.

Face à cette nouvelle, les porte-parole de l’opposition et les leaders sociaux ont expliqué qu’il compromet les progrès après la signature de l’accord de paix entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC-EP) et le gouvernement.

Mais cet accord est également une menace réelle pour la paix et la stabilité en Amérique latine et la menace des Caraïbes, qui a été déclaré une zone de paix par le Troisième Sommet du CELAC à La Havane.

Email : tribunalpazecuador@yahoo.com


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