Alberto Cruz
CEPRID
Traduit de l’espagnol pour El Correo de la Diaspora par : Estelle et Carlos Debiasi
La visite du président français en Russie, la première semaine de février avec la crise en Ukraine comme protagoniste, a donné lieu à beaucoup de commentaires. Mais l’important est ce qui n’a pas été dit sur ce qui a été discuté. Il est peu probable qu’ils aient parlé pendant six heures, le temps qu’a duré la réunion selon ce qu’on a dit, uniquement de l’Ukraine, de l’élargissement de l’OTAN vers les frontières russes et de ce que l’Europe fait ou ne fait pas à cet égard. Il y avait sûrement un autre élément important dans la relation entre les deux pays : l’Afrique.
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CEPRID
La confirmation de la catastrophe capitaliste occidentale à la suite de la pandémie de coronavirus, la perte accélérée d’influence due à la mauvaise image qu’elle donne (en particulier aux États-Unis) et les faiblesses manifestes de son système de santé par rapport à la Chine ne laissent presque aucune marge de manœuvre pour l’Ouest. Presque parce que si les États-Unis tentent de renforcer leur contrôle sur l’Amérique latine, l’Europe essaie de faire de même avec l’Afrique – et avec le différend au Moyen-Orient. Ce sont des mouvements néocoloniaux clairs et évidents, mais ils masquent leur faiblesse ainsi qu’une tentative désespérée de lancer un “contre-récit” qui fait face au rôle de solidarité de la Chine en ces temps de pandémie.
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