Il est beaucoup fait état du discours de Poutine défiant l’OTAN et l’occident de prétendre vaincre la Russie et leur proposant de négocier avant que cela ne leur soit impossible, mais ce qui nous étonne dans ce discours est le fruit de notre refus de voir que les seules victoires de l’occident sont de l’ordre médiatique et que de moins en moins de monde succombe aux illusions. Les faits sont là et les peuples d’occident qui feront les frais de ces délires bellicistes sont invités à se réveiller, l’inflation, le ridicule de nos dirigeants devrait pourtant nous inciter à l’estimation de ce qui est désormais une réalité : l’attitude colonialiste de ces clowns n’a plus les moyens de sa politique et il n’y a pas que Boris johnson, ils se valent tous, le roi est nu. (note et traduction de danielle bleitrach pour histoireetsociete)
Alberto Cruz
Le CEPRID
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CEPRID
Traduit de l’espagnol pour El Correo de la Diaspora par : Estelle et Carlos Debiasi
La visite du président français en Russie, la première semaine de février avec la crise en Ukraine comme protagoniste, a donné lieu à beaucoup de commentaires. Mais l’important est ce qui n’a pas été dit sur ce qui a été discuté. Il est peu probable qu’ils aient parlé pendant six heures, le temps qu’a duré la réunion selon ce qu’on a dit, uniquement de l’Ukraine, de l’élargissement de l’OTAN vers les frontières russes et de ce que l’Europe fait ou ne fait pas à cet égard. Il y avait sûrement un autre élément important dans la relation entre les deux pays : l’Afrique.
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LE CEPRID
Traduit par Danielle Bleitrach
Un pays dont on parle peu, le Kazakhstan, a été celui qui a commencé l’année de manière importante. Une série de manifestations, d’abord pour protester contre la hausse du prix du carburant, a fini par se transformer en une lutte entre clans oligarchiques et en une défaite des aspirations de l’Occident à un nouveau règlement après le fiasco afghan.
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LE CEPRID
Le débat est déjà ouvert, même si des secteurs de la soi-disant gauche – et sous les prétendues bannières ouvrières – tentent de se discréditer et de se placer là où ils sont toujours, au cœur de la puissance hégémonique occidentale : en Chine, il y a une situation anticapitaliste évidente, manifestation d’une « révolution profonde » qui est inscrite en tant qu’objectif dans le XIVe Plan quinquennal (octobre 2020), pour parvenir à une « prospérité commune » d’ici 2035.
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Tandis que les médias français passent la nuit à attendre le résultat des élections américaines. Pour la Chine, il s’agit d’un non événement parce que le consensus est total entre les deux candidats sur la manière dont ils vont défendre leur hégémonie économique qui s’appuie toujours sur le militaire. Un groupe d’intellectuels chinois installé au Canada, aux USA et en Europe, le collectif Qiao, nous livre cette analyse. Au même moment, la lecture de Rouge-vif, l’idéal communiste” d’Alice Ekman va exactement dans le même sens, la Chine est communiste et pas seulement depuis XI. Mais nous y reviendrons parce que la question est bien la transition dans laquelle le monde est engagé (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société).
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Traducido por Danielle Bleitrach
Un quart, trois mois, 90 jours. C’ela fait combien de temps la pandémie COVID-19 ravage l’Europe. Pendant tout ce temps, l’UE a témoigné de sa mort cérébrale, sans aucune possibilité de changement ou de réforme. Trois mois de désespoir car les pays du Nord ont montré qui est en charge et sous quels paramètres. Trois mois au cours desquels le rêve d’une “Europe de solidarité” a disparu du paysage. Trois mois au cours desquels il a été démontré qu’il n’y a pas d’Union européenne, mais trois (ou quatre). Et quand tout a semblé perdu, l’UE a fait un mouvement comparable au râle terminal des mourants et a proposé des prêts, qui doivent être remboursés avec leurs intérêts respectifs (revendication principale des pays du Nord), et des subventions (revendication principale des pays méditerranéens).
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La confirmation de la catastrophe capitaliste occidentale à la suite de la pandémie de coronavirus, la perte accélérée d’influence due à la mauvaise image qu’elle donne (en particulier aux États-Unis) et les faiblesses manifestes de son système de santé par rapport à la Chine ne laissent presque aucune marge de manœuvre pour l’Ouest. Presque parce que si les États-Unis tentent de renforcer leur contrôle sur l’Amérique latine, l’Europe essaie de faire de même avec l’Afrique – et avec le différend au Moyen-Orient. Ce sont des mouvements néocoloniaux clairs et évidents, mais ils masquent leur faiblesse ainsi qu’une tentative désespérée de lancer un “contre-récit” qui fait face au rôle de solidarité de la Chine en ces temps de pandémie.
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