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Algo más sobre la guerra de Irak, de Marjorie Cohn

Viernes 17 de febrero de 2006

El artículo sólo se encuentra en dos idiomas, pero creemos que es interesante su lectura, por aquello que supone para las mujeres pertenecer al pueblo invadido y también formar parte del ejército invasor.

Sin entrar en un análisis de aquello que significa formar parte de una institución que representa la consecuencia más genuina y coherente con el orden social patriarcal como es el ejército, creemos que diferentes hechos acaecidos en distintos ámbitos nos están demostrando una vez más que la igualdad de oportunidades se puede convertir en una arma eficiente para la perpetuación del propio sistema si no va acompañada de otras medidas como son, sin entrar en especificaciones, poner en marcha los resortes necesarios para que éste cambie. O como dice Emilia Caballero Álvarez, citando a Einstein, en el artículo que está colgado en esta misma página "Como decía Einstein si queremos resolver un problema no podemos seguir pensando de la misma manera que cuando lo creamos".

La marcha.

http://www.truthout.org/docs_2006/0...

L’armée US dissimule la cause de mort de femmes soldats Par Marjorie Cohn t r u t h o u t | Report

Lundi 30 janvier 2006

Dans une révélation saisissante, l’ancienne commandante de la prison d’Abu Ghraib a témoigné que le Lt général Ricardo Sanchez, l’ancien commandant supérieur de l’armée US en Irak, avait donné des ordres pour dissimuler la cause de décès de soldates américaines servant en Irak. La semaine dernière, la Col. Janis Karpinsky a expliqué à un panel de juges de la commission d’enquête sur les crimes contre l’humanité commis par l’administration Bush, [ http://www.bushcommission.org/] à New York que plusieurs femmes étaient mortes de déshydratation parce qu’elles refusaient de boire des liquides tard dans la journée. Elles avaient peur d’être attaquées et même violées par des soldats masculins si elles avaient besoin d’aller aux latrines des femmes après la tombée de la nuit. Les latrines des soldates, au Camp Victory, n’étaient pas situées près de leurs baraquements, et elles devaient donc sortir pour se rendre aux toilettes. « Il n’y avait pas de aucune lumière, et ainsi les femmes étaient doublement une cible facile dans l’obscurité de la nuit, raconta Karpinski au Col retraité de l’armée US, David Hackworth dans une interview de septembre 2004. C’était là que des soldats masculins attaquaient et violaient des femmes soldats. Donc les femmes prirent elles-mêmes la chose en main. Elles ne buvaient plus en fin d’après-midi et ainsi elles ne devraient pas uriner pendant la nuit. Elles n’ont pas été violées. Mais certaines moururent de déshydratation dans la chaleur du désert, d’après Karpinski.

Karpinsky témoigna qu’un chirurgien du corps expéditionnaire de la coalition avait dit dans une réunion que »les femmes par peur de devoir se lever pour aller aux toilettes pendant les heures d’obscurité ne buvaient plus de liquides après 3 ou 4 heures de l’après-midi et cela avec une chaleur de 120° (fahrenheit) ou plus, et parce qu’il n’y avait pas d’air conditionné dans la plupart des installations militaires, elles mouraient de déshydratation dans leur sommeil. » « Et plutôt que d’en avertir tout le monde – parce que c’est choquant, et que si ce n’est pas choquant pour vous comme chef, vous n’êtes pas vraiment un chef – ils dirent au chirurgien de ne plus donner ces détails. Et ne dites pas qu’il s’agit spécifiquement de femmes. Vous pouvez l’indiquer dans un rapport mais ne mettez plus au courant ouvertement. » Par exemple, l’adjoint principal de Sanchez, le Maj. Gén. Walter Wojdakowski, a vu « déshydratation » cité comme cause du décès sur le certificat de décès d’une sergente en chef en septembre 2003. Répondant aux ordres de Sanchez, il donna l’instruction de ne plus citer la cause de la mort, constata Karpinski. L’explication officielle de cette décision était de protéger les droits à la privauté des femmes.

L’attitude de Sanchez était la suivante : « Les femmes ont demandé à être ici, elles n’ont qu’à prendre ce qui vient avec le territoire, » aurait-il dit d’après Karpinski. Karpinsky m’a raconté que Sanchez, qui était son patron, était très sensible aux ramifications politiques de tout ce qu’il faisait. Elle pense probable que lorsque l’information sur la cause de la mort de ces femmes a été transmise au Pentagone, que Donald Rumsfelt a ordonné que les détails ne soient pas révélés. « C’est comme cela que fonctionne Rumsfelt, » dit-elle.

« C’était hors contrôle, » raconta Karpinski à un groupe d’étudiants de l’Ecole de droit Thomas Jefferson, en octobre dernier. Il existait un numéro 800 que les femmes pouvaient appeler pour dénoncer des attaques sexuelles. Mais personne n’avait de téléphone. Et personne ne répondait à ce numéro qui était situé aux Etats-Unis. Toute femme qui avait réussit à se connecter avec succès, tombait sur un répondeur. Même après que plus de 83 incidents aient été signalés en six mois en Irak et au Koweit, seule une machine qui demandait à l’interlocutrice de laisser un message, répondait sur la hot line 24h sur 24 pour le viol.

« Il y a eu un nombre incalculable de situations semblables sur tout le théâtre des opérations – en Irak et au Koweit – parce que les femmes soldats n’avaient pas de voix, ni individuelle ni collective. » a encore raconté Karpinsky à Hackworth. « Même comme générale, je n’avais pas de voix auprès de Sanchez, et je sais donc à quoi étaient confrontés les soldats. Sanchez ne voulait rien savoir des besoins et/ou des problèmes des femmes soldats. »

Karpinsky est l’officier le plus haut gradé qui a été blâmée pour le scandale de la torture à Abu Ghraib, bien qu’on lui ait dissimulé avec soin les détails des interrogatoires. Rétrogradée de Brigadière-générale à colonelle, Karpinsky croit qu’elle a été choisie comme bouc émissaire parce qu’elle est une femme.

Les abus sexuels dans l’armée US sont devenus un sujet brûlant ces dernières années, « pas seulement à cause du grand nombre de viols et autres attaques physiques mais aussi à cause de la tendance à couvrir ces attaques ou à harceler ou user de représailles contre les femmes qui rapportent ces attaques, » d’après Kathy Gilberd, co-présidente de la guilde nationale des avocats de la loi militaire du corps expéditionnaire.

Ce problème est devenu si aigu que l’armée a mis sur pied son propre site internet sur les abus sexuels [ http://www.sexualassault.army.mil/].

En février 2004, Rumsfelt chargea le sous-secrétariat à la défense pour le Personnel et la Volonté d’entreprendre un bilan de 90 jours de politique d’abus sexuels. « Les abus sexuels ne seront pas tolérés au Département de la Défense, » a déclaré Rumsfelt.

Le rapport de 99 pages est sorti en avril 2004. Il affirmait, « La chaîne de commandement est responsable d’assurer la mise en place de politiques et de pratiques concernant la prévention de crimes et la sécurité pour la sécurité des membres du service. » Le taux de viols présumés rapportés était de 69,1 et 70,0 pour 100.000 membres en uniforme du service en 2002 et 2003. Pourtant, ces taux n’étaient pas directement comparables aux taux rapportés par le Département de la Justice du fait de différences substantielles dans la définition d’abus sexuels. Le rapport a découvert notamment qu’un pouvoir socio-culturel bas (c-à-d l’äge, l’éducation, la race /ethnicité, statut marital) et un faible pouvoir d’organisation (c-à-d le niveau de salaire selon le grade et le nombre d’années de service actif) étaient associés avec une probabilité accrue à la fois d’abus sexuels et de harcèlement sexuels.

Le Département de la Défense avait annoncé une nouvelle politique en matière de prévention des abus sexuels et une réponse le 3 janvier 2005. C’était une réaction à des informations des médias et à l’indignation publique sur les abus sexuels contre les femmes dans l’armée US en Irak et en Afghanistan et leur constance et la dissimulation des faits à l’Académie de la Force aérienne au Colorado, a dit Gilberd. A la suite de cela, le Congrès réclama que l’armée examine le problème et la loi d’Autorisation de la Défense de 2005 exige qu’une nouvelle politique soit mise en place pour le 1er janvier.

Le règlement est une série de « directives sous forme de memoranda » très brefs pour les secrétariats des services militaires du sous-secrétariat à la défense pour le Personnel et la Volonté d’entreprendre. « Avant tout, la politique met l’accent sur le fait que les abus sexuels nuisent à la volonté d’entreprendre, qu’il faut augmenter l’éducation aux abus sexuels et qu’elle doit être répétée et qu’il est nécessaire d’apporter des améliorations en réponse aux abus sexuels pour que les victimes soient plus disposées à signaler les attaques, » note Gilberd. « Malheureusement, » a-t-elle ajouté, « l’analyse des problèmes est superficielle et les projets pour les traiter, limités. »

Les commandements peuvent rejeter les plaintes si ils décident qu’elles ne sont pas crédibles et la protection contre des représailles envers les femmes qui se présentent, limitée, d’après Gilberd. Les gens qui dénoncent des attaques sont encore toujours confrontés à l’incrédulité du commandement, à des efforts illégaux pour protéger les assaillants et un harcèlement à caractère non officiel des assaillants, de leurs amis et du commandement lui-même, » dit-elle.

Mais le plus scandaleux est la dissimulation par Sanchez des morts par déshydratation de femmes survenues en Irak. Sanchez n’est pas étranger à des ordres militaires indignes. Il a été lourdement impliqué dans le scandale de la torture à Abu Ghraib. Sanchez a approuvé l’usage de chiens sans muselière et l’insertion de prisonniers dans des sacs de couchage la tête la première qui étaient ensuite attachés par un fil électrique et bâillonnés. Au moins une personne mourut à la suite de cette technique du sac de couchage. Karpinsky accuse Sanchez d’avoir tenté de cacher la torture après la publication des hideuses photographies.

Sanchez aurait l’intention de prendre bientôt sa retraite d’après le International Herald Tribune de ce mois. Mais récemment, Rumsfelt envisageait de l’élever du grade de général à trois étoiles à général à quatre étoiles. La Tribune rapporte aussi que le Gen. Vincent Brooks, le porte-parole en chef de l’armée, a écrit dans un message email, “Les dirigeants de l’armée accordent leur confiance à LTG Sanchez."

Marjorie Cohn [ http://truthout.org/contactmc.php] est professeure à Thomas Jefferson School of Law,est la présidente élue de la Guilde nationale des avocats et la représentante US au comité exécutif de l’Association américaine des Juristes. Elle écrit chaque semaine un article pour t r u t h o u t. (Sortir la vérité).

De: Shebar Windstone [shebar@e271.net] Envoyé: mardi 31 janvier 2006 4:21 À: Recipient list suppressed Objet: FYI: U.S. Military Hides Cause of Women Soldiers’ Deaths (TruthOut.org) http://www.truthout.org/docs_2006/0...

Military Hides Cause of Women Soldiers’ Deaths By Marjorie Cohn t r u t h o u t | Report

Monday 30 January 2006

In a startling revelation, the former commander of Abu Ghraib prison testified that Lt. Gen. Ricardo Sanchez, former senior US military commander in Iraq, gave orders to cover up the cause of death for some female American soldiers serving in Iraq.

Last week, Col. Janis Karpinski told a panel of judges at the Commission of Inquiry for Crimes against Humanity Committed by the Bush Administration [ http://www.bushcommission.org/] in New York that several women had died of dehydration because they refused to drink liquids late in the day. They were afraid of being assaulted or even raped by male soldiers if they had to use the women’s latrine after dark.

The latrine for female soldiers at Camp Victory wasn’t located near their barracks, so they had to go outside if they needed to use the bathroom. "There were no lights near any of their facilities, so women were doubly easy targets in the dark of the night," Karpinski told retired US Army Col. David Hackworth in a September 2004 interview. It was there that male soldiers assaulted and raped women soldiers. So the women took matters into their own hands. They didn’t drink in the late afternoon so they wouldn’t have to urinate at night. They didn’t get raped. But some died of dehydration in the desert heat, Karpinski said.

Karpinski testified that a surgeon for the coalition’s joint task force said in a briefing that "women in fear of getting up in the hours of darkness to go out to the port-a-lets or the latrines were not drinking liquids after 3 or 4 in the afternoon, and in 120 degree heat or warmer, because there was no air-conditioning at most of the facilities, they were dying from dehydration in their sleep."

"And rather than make everybody aware of that - because that’s shocking, and as a leader if that’s not shocking to you then you’re not much of a leader - what they told the surgeon to do is don’t brief those details anymore. And don’t say specifically that they’re women. You can provide that in a written report but don’t brief it in the open anymore."

For example, Maj. Gen. Walter Wojdakowski, Sanchez’s top deputy in Iraq, saw "dehydration" listed as the cause of death on the death certificate of a female master sergeant in September 2003. Under orders from Sanchez, he directed that the cause of death no longer be listed, Karpinski stated. The official explanation for this was to protect the women’s privacy rights.

Sanchez’s attitude was: "The women asked to be here, so now let them take what comes with the territory," Karpinski quoted him as saying. Karpinski told me that Sanchez, who was her boss, was very sensitive to the political ramifications of everything he did. She thinks it likely that when the information about the cause of these women’s deaths was passed to the Pentagon, Donald Rumsfeld ordered that the details not be released. "That’s how Rumsfeld works," she said.

"It was out of control," Karpinski told a group of students at Thomas Jefferson School of Law last October. There was an 800 number women could use to report sexual assaults. But no one had a phone, she added. And no one answered that number, which was based in the United States. Any woman who successfully connected to it would get a recording. Even after more than 83 incidents were reported during a six-month period in Iraq and Kuwait, the 24-hour rape hot line was still answered by a machine that told callers to leave a message.

"There were countless such situations all over the theater of operations - Iraq and Kuwait - because female soldiers didn’t have a voice, individually or collectively," Karpinski told Hackworth. "Even as a general I didn’t have a voice with Sanchez, so I know what the soldiers were facing. Sanchez did not want to hear about female soldier requirements and/or issues."

Karpinski was the highest officer reprimanded for the Abu Ghraib torture scandal, although the details of interrogations were carefully hidden from her. Demoted from Brigadier General to Colonel, Karpinski feels she was chosen as a scapegoat because she was a female.

Sexual assault in the US military has become a hot topic in the last few years, "not just because of the high number of rapes and other assaults, but also because of the tendency to cover up assaults and to harass or retaliate against women who report assaults," according to Kathy Gilberd, co-chair of the National Lawyers Guild’s Military Law Task Force.

This problem has become so acute that the Army has set up its own sexual assault web site [ http://www.sexualassault.army.mil/].

In February 2004, Rumsfeld directed the Under Secretary of Defense for Personnel and Readiness to undertake a 90-day review of sexual assault policies. "Sexual assault will not be tolerated in the Department of Defense," Rumsfeld declared.

The 99-page report was issued in April 2004. It affirmed, "The chain of command is responsible for ensuring that policies and practices regarding crime prevention and security are in place for the safety of service members." The rates of reported alleged sexual assault were 69.1 and 70.0 per 100,000 uniformed service members in 2002 and 2003. Yet those rates were not directly comparable to rates reported by the Department of Justice, due to substantial differences in the definition of sexual assault. Notably, the report found that low sociocultural power (i.e., age, education, race/ethnicity, marital status) and low organizational power (i.e., pay grade and years of active duty service) were associated with an increased likelihood of both sexual assault and sexual harassment.

The Department of Defense announced a new policy on sexual assault prevention and response on January 3, 2005. It was a reaction to media reports and public outrage about sexual assaults against women in the US military in Iraq and Afghanistan, and ongoing sexual assaults and cover-ups at the Air Force Academy in Colorado, Gilberd said. As a result, Congress demanded that the military review the problem, and the Defense Authorization Act of 2005 required a new policy be put in place by January 1.

The policy is a series of very brief "directive-type memoranda" for the Secretaries of the military services from the Under Secretary of Defense for Personnel and Readiness. "Overall, the policy emphasizes that sexual assault harms military readiness, that education about sexual assault policy needs to be increased and repeated, and that improvements in response to sexual assaults are necessary to make victims more willing to report assaults," Gilberd notes. "Unfortunately," she added "analysis of the issues is shallow, and the plans for addressing them are limited."

Commands can reject the complaints if they decide they aren’t credible, and there is limited protection against retaliation against the women who come forward, according to Gilberd. "People who report assaults still face command disbelief, illegal efforts to protect the assaulters, informal harassment from assaulters, their friends or the command itself," she said.

But most shameful is Sanchez’s cover-up of the dehydration deaths of women that occurred in Iraq. Sanchez is no stranger to outrageous military orders. He was heavily involved in the torture scandal that surfaced at Abu Ghraib. Sanchez approved the use of unmuzzled dogs and the insertion of prisoners head-first into sleeping bags after which they are tied with an electrical cord and their are mouths covered. At least one person died as the result of the sleeping bag technique. Karpinski charges that Sanchez attempted to hide the torture after the hideous photographs became public.

Sanchez reportedly plans to retire soon, according to an article in the International Herald Tribune earlier this month. But Rumsfeld recently considered elevating the 3-star general to a 4-star. The Tribune also reported that Brig. Gen. Vincent Brooks, the Army’s chief spokesman, said in an email message, "The Army leaders do have confidence in LTG Sanchez."

Marjorie Cohn [ http://truthout.org/contactmc.php] is a professor at Thomas Jefferson School of Law, President-elect of the National Lawyers Guild, and the US representative to the executive committee of the American Association of Jurists. She writes a weekly column for t r u t h o u t.

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