Index | Iraq 2005
Actualidad
IRAQ


The "Oil for Food" affair

"I pay for my support to the Iraqi people"

Statement by Gilles Munier, Secretary General of the French-Iraq Friendsdhip Organisation

Gilles Munier

CSCAweb, October 29, 2005

After 60 hours of questioning and police custody, I was charged, on October 6, 2005, by Magistrate Philippe Courroye but released on a bail amounting to 80,000 euros or $ 96,600 which I have to pay in four instalments till February 2006 or be imprisoned. My passport has been withdrawn and I am forbidden to leave France. My lawyer is Maître Jacques Vergès

The charges

Magistrate Philippe Courroye, who originally was investigating alleged misappropriation of funds by the French oil company Total in its commercial transactions with Iraq, has charged me with:

- "passive trading of favours", i.e. to have obtained financial support from Aredio Petroleum Company in order "to defend Iraq interests and secure the lifting of sanctions against Iraq" and

- "corruption of foreign state agents", i.e. to have agreed that said company pay back ­ which remains to be evidenced- in Iraqi accounts abroad, a portion of the oil transactions in order to receive new oil allocations.

In other words, I am charged with violating UN Resolution 986 which had placed Iraq under embargo. However, no personal enrichment has been held against me. Similarly, I had been questioned by members of the United Nations Commission (Volcker Commission) the week before whose report will be released end of October.

Facts

First of all, I have nothing to do with the Oil Company Total S.A. I had in fact reached an agreement on principle with Vice Prime Minister, Tarik Aziz so that the French Oil Company Aredio could lift oil within the framework of the United Nations Program "Oil for Food" provided Aredio received prior clearance from the Embargo Cell of the French Ministry of Defence and from the Sanctions Committee of the United Nations where the Americans had the upper hand.

In return, the Oil Company Aredio pledged to financially back some of our militant activities in relation with the lifting of the embargo or to prevent the US aggression against Iraq. These contributions - after Aredio had obtained the necessary agreement from the United Nations and Somo, (Commercialisation Company for Iraqi were made on the sole mark-up of the company and not, as the Americans claim, on the funds allotted to the purchase of food and medicine for the Iraqi people.

As a matter of fact, the price of oil was fixed by the Americans and the sale transactions were held in an escrow account managed by Banque Nationale de Paris in New York, out of reach of the Iraqi leaders. After payments were made out of this account by the United Nations to monitor Iraq and to search for arms of massive destruction and huge compensation paid to Kuwait as war damages, only $1 per person and per month was left for Iraq.

My political commitment

To me, the United Nations resolutions were illegal and tantamount to a genocide. Therefore, any decision taken by the Iraqi government to bypass the embargo and alleviate the sufferings of the people was legitimate. The Iraqi leaders always claimed that they had no arm of massive destruction. As a consequence, I considered it my duty and my right to come to the rescue of the Iraqi people condemned to death as I considered it to be in the interest of France. As I stated to the French police investigators, I do not regret anything and I would do it againif need be.

My trial must be the trial of the embargo, of the "Oil for Food" Program, of the US aggression against Iraq and the destabilising "Great Middle East" project. It will be another demonstration of my commitment to the resistance of the Iraqi people.

Rennes, October, 16, 2005.

Contact :
Gilles Munier
7 rue de Sarzeau
5700 Rennes - France
e-Mail: gilmun@club-internet.fr
AFI website: www.iraqtual.com

FRANÇAIS AFFAIRE " PETROLE CONTRE NOURRITURE "

" Je paye mon soutien au peuple irakien "

Déclaration de Gilles Munier, Secrétaire général des Amitiés franco-irakiennes

CSCAweb, le 21 octobre 2005

J'ai été mis en examen par la justice française, le jeudi 6 octobre 2005, après 60 heures d'incarcération et d'interrogatoire, et placé en liberté sous caution. Je dois régler la somme de 80 000 euros ou 96 600$ en 4 versements mensuels d'ici à février 2006 ou aller en prison. On m'a retiré mon passeport et interdit de quitter la France métropolitaine. J'ai pris pour avocat Maître Jacques Vergès.

L'accusation

Le juge français Philippe Courroye, chargé à l'origine d'une enquête sur des malversations financières supposées commises par la société Total s.a dans ses relations commerciales avec l'Irak, m'a accusé de :

- " trafic d'influence passif ", c'est à dire d'avoir obtenu une aide financière de la société Aredio Petroleum pour " défendre les intérêts irakiens et obtenir la levée des sanctions contre l'Irak ".

- et de " corruption d'agents publics étrangers ", c'est-à-dire d'avoir accepté que cette société pétrolière rétrocède ­ ce qui reste à prouver -, sur des comptes irakiens à l'étranger, une partie des ventes du pétrole, dans le but d'obtenir de nouvelles allocations de pétrole.

En d'autres termes, je suis accusé d'avoir violé la Résolution 986 des Nations unies qui a mis l'Irak sous embargo, sans " enrichissement personnel ". Dans le même cadre, j'avais été entendu, la semaine précédente, par des enquêteurs de la commission des Nations unies (Commission Volcker) venus de New York. Leur rapport sera rendu public fin octobre.

Les faits

Tout d'abord, je n'ai rien à voir avec la société Total S.a. J'ai effectivement obtenu un accord de principe de M. Tarek Aziz, Vice-Premier ministre irakien, pour que la société pétrolière française Aredio puisse enlever du pétrole brut dans le cadre du Programme " Pétrole contre nourriture ". Cependant, cette société devait être agréée préalablement par la Cellule embargo du ministère français de la Défense et par le Comité des sanctions de l'ONU, où les Américains régnaient en maître.

En contrepartie de mon appui, la société pétrolière s'était engagée à prendre en charge certaines de nos activités militantes liées à la lutte pour la levée de l'embargo ou empêcher l'agression de l'Irak. Ces contributions - après l'obtention par Aredio de l'agrément de l'ONU et de la Somo (Société de commercialisation du pétrole irakien) ­ ont été faites sur la seule marge bénéficiaire de la société Aredio et non, comme les Américains le prétendent, sur les fonds alloués à l'achat de vivres et de médicaments pour le peuple irakien.

Le prix du pétrole irakien était en effet fixé par les Américains et le montant de la vente, versé sur un compte séquestre géré par la BNP à New York auquel les dirigeants irakiens n'avaient pas accès. Les ponctions effectuées sur ce compte l'ont été par l'ONU pour financer la surveillance de l'Irak et la recherche des armes de destructions massives : sommes considérables auxquelles s'ajoutaient les dommages de guerre réclamés par le Koweït. Au final, il ne restait plus à l'Irak qu'1$ par habitant et par mois pour subvenir aux besoins vitaux de sa population.

Mon engagement politique

Pour moi, les résolutions des Nations unies étaient illégales et génocidaires et la décision des dirigeants irakiens de contourner l'embargo pour alléger les souffrances de leur peuple, légitime. Ces derniers ont toujours soutenu n'avoir aucune arme de destruction massive. En conséquence, je considérais de mon devoir, et mon droit, de venir en aide au peuple irakien, en danger de mort. Je considérais aussi qu'il en allait aussi de l'intérêt de la France. Comme je l'ai déclaré aux policiers: je ne regrette pas ce que j'ai fait et suis prêt à recommencer si besoin est.

Mon procès doit être aussi celui de l'embargo, du programme " Pétrole contre nourriture ", de l'agression américaine contre l'Irak et du projet déstabilisateur appelé " Grand Moyen-Orient ". Il sera pour moi une manifestation de mon engagement au côté de la résistance du peuple irakien.

Rennes, le 16 octobre 2005

Contact:
Gilles Munier ­ 7 rue de Sarzeau
35700 Rennes - France
e-Mail: gilmun@club-internet.fr

Fax: 02 23 20 96 58
Portable: 06 19 74 45 99

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'Petróleo por Alimentos'

"Pago mi apoyo al pueblo iraquí"

Gilles Munier, secretario general de 'Amistad Franco-Iraquí' (AFI), en libertad bajo fianza

Gilles Munier

CSCAweb, 21 de octubre de 2005

Estoy bajo vigilancia de la justicia francesa desde el 6 de octubre de 2005, tras haber pasado 60 horas encarcelado, pasando varios interrogatorios y haber sido liberado bajo fianza. Debo entregar la suma de 80.000 euros o de 96.000 $ en cuatro mensualidades de aquí a febrero de 2006; de lo contrario deberé volver a prisión. Se me ha retirado el pasaporte y prohibido abandonar Francia. He elegido como abogado al letrado Jacques Vergès.

La acusación

El juez francés Philippe Courroye, encargado en principio de una investigación sobre malversación de fondos presuntamente cometidos por la sociedad Total S.A. en sus relaciones comerciales con Iraq, me ha acusado de :

- " Tráfico de influencias pasivo", es decir, de haber obtenido una ayuda financiera de la sociedad Aredio Petroleum para "defender los intereses iraquíes y obtener el levantamiento de las sanciones contra Iraq".

- "Corrupción de agentes públicos extranjeros", es decir, haber aceptado que dicha sociedad petrolera traspase ­lo que queda por probar- a cuentas iraquíes en el extranjero, una parte de las ventas del petróleo, con el objetivo de obtener nuevas concesiones petrolíferas.

En otras palabras, se me acusa de haber violado la Resolución 986 de NNUU. por la que se puso bajo embargo a Iraq, sin "enriquecimiento personal". En este sentido, dos investigadores de la comisión Volcker de Naciones Unidas, llegados de Nueva York expresamente para esto, escucharon mi versión de la historia la semana pasada. Su informe será publicado en Octubre.

Los hechos

Para comenzar, no tengo nada que ver con la sociedad Total S.A. Efectivamente, en principio obtuve un acuerdo cn el vice-primer ministro iraquí, el señor Tarek Aziz, por el que la sociedad petrolera Aredio pasara a exportar crudo en el marco del programa "Petróleo por Alimentos". Sin embargo, esta sociedad debía ser aceptada previamente por la Comisión (cellule) del Embargo del ministerio francés de Defensa, y por el Comité de Sanciones de la ONU, donde los estadounidenses lo controlaban todo.

A cambio de mi apoyo, la sociedad petrolera se comprometía a a costear algunas de nuestras actividades militantes ligadas a la lucha por el levantamiento del embargo o de evitar la agresión contra Iraq. Estas contribuciones ­tras la obtención por parte de Aredio del permiso de la ONU y de la SOMO (Sociedad de Comercialización del Petróleo Iraquí) ­ se habían realizado sobre el margen de beneficios de la sociedad Aredio y no, como pretenden los estadounidenses, sobre los fondos destinados a la compra de alimentos y medicamentos para el pueblo iraquí.

El precio del petróleo iraquí, estaba fijado en efecto por los estadounidenses y el total de la venta era ingresado en una cuenta fija controlada en el banco PNB en Nueva York, a la cual no tenían acceso las autoridade iraquíes. Las retiradas de fondos de esta cuenta fueron realizadas por NNUU, para financiar la vigilancia de Iraq y la búsqueda de armas de destrucción masiva: sumas considerables a las que se añadían la de los daños de guerra reclamados por Kuwait. Al final, a Iraq no le quedaban de estas cuentas más que un dólar por habitante y més para afrontar las necesidades vitales de la población.

Mi compromiso político

Para mí, las resoluciones de NNUU eran ilegales y genocidas, y la decisión de los dirigentes iraquíes de enfrentar el Embargo para mostrar el sufrimiento de su pueblo, legítimo. Éstos siempre han afirmado no poseer ningún arma de destrucción masiva. Por esto, considero que es mi deber, y mi derecho, acudir en ayuda del pueblo iraquí, que estaba en peligro de muerte. Considero también que esta decisión también interesaba a Francia. Como declaré a los policías: no me arrepiento de lo que he hecho, y volvería a hacerlo si es necesario.

Mi proceso judicial debe ser el del propio embargo, el del programa "Petróleo por Alimentos", el de la agresión estadounidenses contra Iraq y el del proyecto de desestabilización llamado "Gran Oriente Medio". Para mí sera una manifestación de mi compromiso al lado de la resistencia del pueblo iraquí,

Rennes, 16 de octubre de 2005.

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